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L’homéopathie, est-ce que ça marche vraiment ?

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Bien que plus d’un Français sur trois se tourne régulièrement vers l’homéopathie, cette forme de guérison douce sujette à controverse. Elle ne cesse de faire débat et de déclencher les passions. Effet placebo ou efficacité prouvée ? Retrouvez toutes nos réponses !

L’homéopathie efficace sur certains maux

L’homéopathie se révèle efficace sur de nombreux maux, à commencer par les manifestations physiques liées aux troubles émotionnels, qu’il s’agisse de problèmes digestifs ou cutanés (eczéma, etc.). Les traitements homéopathiques sont très souvent recommandés pour faire face aux troubles du comportement, comme le stress, l’insomnie, l’anxiété ou la dépression légère. Pour les enfants qui ont des problèmes de sommeil ou de comportement, l’homéopathie semble être une bonne alternative. Elle évite de recourir à des médicaments trop lourds. Il faut savoir qu’elle soulage également leurs gastro-entérites et leurs poussées dentaires. Il existe des remèdes homéopathiques a priori efficaces face à des désordres hormonaux (troubles de la ménopause, engorgement des seins des jeunes mamans allaitantes…). L’homéopathie a également su prouver son efficacité pour pallier de nombreux troubles chroniques ou répétitifs comme l’herpès, les mycoses, les cystites, le syndrome prémenstruel, les rhumatismes, etc.

L’efficacité controversée de l’homéopathie

Ce qui s’avère particulièrement difficile avec l’homéopathie, c’est tout le débat autour de son efficacité. Rien ne garantit à 100 % que les traitements homéopathiques sont réellement efficaces. Même les professionnels de la santé, les chercheurs, les cliniciens et les médecins ne sont pas d’accord sur le sujet. Pour certains, l’efficacité de l’homéopathie n’est plus à démontrer alors que pour d’autres, les traitements ont juste un effet placebo. Des scientifiques n’hésitent pas à dire que prendre de l’homéopathie revient à avaler un sucre. De nombreuses études mettent en avant son efficacité et d’autres non, tout en se basant sur des « preuves ». Là est toute la complexité… Quoi qu’il en soit, il est important de savoir que tous les individus ne réagissent pas de la même façon à un traitement homéopathique, même s’ils ont les mêmes symptômes. Pour constater des résultats, il faut aussi s’armer de patience. C’est beaucoup moins rapide qu’avec un traitement médicamenteux dit classique.

Lire la suite de l’article ici : https://www.bibamagazine.fr/lifestyle/sante/toutes-les-reponses-sur-l-efficacite-de-l-homeopathie-60507

 

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Les propriétés inhabituelles de l’eau enfin expliquées

  • Publié le : 03/04/2018
  • Mots-clés :  science.
  • Source : trustmyscience.com

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Présente à 97% dans les océans terrestres, recouvrant eux-mêmes la Terre à 70%, dans les nuages de gaz interstellaires, dans la queue des comètes et potentiellement sur plusieurs autres planètes et satellites naturels, l’eau est véritablement partout. Pouvant revêtir différents états, l’eau n’est cependant répertoriée à l’état liquide que sur Terre. Bien qu’elle nous entoure en permanence, celle-ci présente un comportement très différent des autres liquides connus. Une équipe de scientifiques vient récemment de trouver l’origine de cette « marginalité moléculaire ».

L’une des caractéristiques particulières de l’eau est sa densité inhabituelle. De manière générale, la densité des liquides augmente continuellement lorsque leur température diminue. Cependant, l’eau atteint sa densité maximale à une température de 4 °C, c’est-à-dire avant son point de congélation (0 °C). En dessous de ce seuil de 4 °C, sa densité diminue. En d’autres termes, lorsque l’eau change d’état à 0 °C et qu’elle devient de la glace, cette dernière est moins dense que l’eau liquide. C’est pourquoi la glace flotte sur l’eau et que les corps aqueux gèlent du sommet vers la base.

En outre, l’eau possède une très haute tension de surface (ou tension superficielle) ; avec le mercure, c’est le liquide qui possède la tension de surface la plus élevée. C’est cette tension superficielle élevée qui permet à certains insectes, telles que les araignées d’eau, de se déplacer sur l’eau sans en crever la surface. Pour finir, l’eau dispose d’un point d’ébullition inhabituellement élevé (99.98 °C à la pression d’1 atmosphère) et est un solvant quasi-universel (un grand nombre de substances chimiques se dissolvent aisément dedans).

Au niveau moléculaire, que ce soit à température ambiante ou à l’état de glace, l’eau présente un arrangement tétraédrique de molécules d’H2O. C’est-à-dire que chaque molécule d’H2O est liée à quatre autres molécules identiques, le tout formant une structure pyramidale. Pour en apprendre plus sur cet arrangement moléculaire, une équipe de chimistes de l’université de Bristol et de l’université de Tokyo a créé un modèle informatique grâce à un supercalculateur afin d’observer les effets de certains changements dans la structure tétraédrique de l’eau. Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

En procédant à ces modifications, les auteurs ont cherché à faire adopter à l’eau un comportement similaire à celui des autres liquides. Ils ont par exemple fait en sorte que l’état solide soit plus dense que l’état liquide, et ont pu ainsi observer la glace couler. D’après les chercheurs, ces changements ont affecté toutes les propriétés « anormales » de l’eau, indiquant que ces dernières sont bien la conséquence de sa configuration moléculaire particulière.